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Ma méthodo

De plus en plus de patients arrivent au cabinet avec cette question "je ne sais pas si je suis au bon endroit ?"

Nombreux sont les patients qui savent pourquoi ils viennent et mon travail est d'identifier avec eux, de quoi ils ont besoin? Qu'est ce qu'ils attendent de leur thérapie. Bien souvent, on sait pourquoi on est là, parce que l'on souffre. Mais, c'est pas toujours évident, de quoi on a besoin. 

Ma méthode de travail s'est beaucoup développée autour d'outils, de techniques, de dialogue et d'un travail sur les situations concrètes. Comme me l'a dit un jour un patient "Je suis là pour régler mon problème et pas pour parler de mon problème." En effet, mon travail ne consistera pas en l'écoute seule. Je me démarque en cela de la psychanalyse. Je cherche à ce que la thérapie soit dynamique, apporte des outils, du concret afin que le patient puisse mesurer, lui même ou son entourage, son mieux être. Aller mieux semble évident lorsqu'on démarre une thérapie, cependant, cela n'est pas toujours le cas. Cela peut être dû à la personne (question d'affinité), à la méthode. Pour cela, la première séance permet de cerner ces premiers éléments afin de déterminer pour le patient si ma méthode lui convient. Le patient est libre de son suivi, cette démarche lui appartient et je suis là pour l'accompagner dans sa démarche. 

L'ANXIETE

Mon cerveau ne s'arrête jamais. La rumination peut être considérée comme l'un des poisons du trouble anxieux. Nombreux sont mes patients qui arrivent à la première consultation dans un état d'épuisement. Epuisés par ce cerveau qui ne s'arrête jamais. Epuisés par les images trop sombres, par les images catastrophiques de "ce qui pourrait arriver". Le fameux "et si..."

Avec les années, j'ai développé une méthode pour le traitement de l'anxiété. Avec des outils efficace qui permettent d'apprendre à désamorcer les moments de crise.

 

Selon moi, il est indispensable de savoir que l'on peut traiter le trouble anxieux. Certains de mes patients ajoutent qu'il leur a été nécessaire d'entendre qu'on ne meurt pas d'une crise d'angoisse ou encore de se sentir écouté, compris et de pouvoir mettre du sens sur quelque chose qui leur échappait jusque là. En quelque sorte, reprendre le contrôle fera partie de la thérapie.

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